FranceAgriMer L'avenir de la filière horticole à l'horizon 2025
FranceAgriMer travaille à l'élaboration d'un plan stratégique pour l'avenir des filières agricoles à l'horizon 2025.
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FranceAgriMer travaille à l'élaboration d'un plan stratégique pour l'avenir des filières agricoles à l'horizon 2025.
Le 19 février dernier, FranceAgriMer a présenté au ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt et au ministre délégué à l'Agroalimentaire ses réflexions stratégiques sur l'avenir des filières agricoles à l'horizon 2025. Les travaux se poursuivent afin d'approfondir les relations inter-filières, notamment entre secteur végétal et animal, en vue de l'adoption d'un plan stratégique national en mai.
Des orientations partagées par l'ensemble des filièresDans un contexte de perte de compétitivité, le conseil d'administration de FranceAgriMer a fixé trois orientations majeures : . faire face aux aléas, à la volatilité des prix et renforcer la résilience ; . renforcer la gouvernance et les démarches de coopération au sein des filières et entre filières ; . formaliser des stratégies commerciales, développer les échanges, consolider et cibler les orientations à l'exportation. L'avenir des filières agricoles passe aussi par la préservation du foncier, les investissements de modernisation et d'innovation, la maîtrise des coûts de production et des charges, la communication pour améliorer l'image des filières agricoles.
Un état des lieux inquiétant pour la filièreQu'il s'agisse des entreprises familiales de petites dimensions économiques ou des grosses entreprises, le secteur de l'horticulture ornementale est en recul, avec une disparition de près de 28 % des entreprises depuis 2006, soit un taux moyen de l'ordre de 3 % par an et des surfaces de production en recul de 3 200 hectares. Fin 2012, 4 450 horticulteurs et pépiniéristes étaient en activité pour un chiffre d'affaires total de 1 820 millions d'euros sur une surface de production de 18 000 hectares. Le secteur génère 22 500 emplois directs, dont 14 100 emplois salariés permanents. Les débouchés restent fortement concentrés sur les marchés locaux. Les exportations restent anecdotiques avec seulement 6 % du chiffre d'affaires en ventes de végétaux. « Les problèmes rencontrés au sein des entreprises apparaissent principalement de nature économique avec des coûts de la main-d'oeuvre et de l'énergie en augmentation alors que les prix de vente des végétaux d'ornement stagnent et baissent même régulièrement. »
Des stratégies pour l'horticulture et la pépinièreL'analyse identifie deux enjeux clés : le développement des marchés (compétitivité de la filière et des entreprises) et le développement du potentiel économique du secteur. Elle énumère différents objectifs pour répondre à ces enjeux. Par exemple, pour favoriser la mise en marché, les actions proposées vont de la diversification des circuits de commercialisation au sein des entreprises à l'amélioration de la demande sur les marchés publics (guide de bonnes pratiques pour l'acheteur public, charte de promotion des produits horticoles, définition d'une palette végétale avec les acteurs du paysage), en passant par la contractualisation entre opérateurs et la mise en synergie des transports et de la logistique. Les autres objectifs visent le renforcement du regroupement de l'offre, le développement de la connaissance des marchés, la promotion des produits horticoles, la modernisation de l'outil de production, les démarches d'innovation, et l'amélioration de la gestion des ressources humaines.
Consulter la synthèse spécifique à la filière horticole : www.franceagrimer.fr/content/download/30041/266951/file/Plan_strategique_filiere_horticulture.pdf
V.V.
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